Midi de l'Art : Armand Jamar (1870-1946)

2022-06-09 10:30:00 2022-06-09 10:30:00 Midi de l'Art : Armand Jamar (1870-1946) Cour administrative du Grand-Duché de Luxembourg Nouvel Hémicycle, 1, rue du Fort Thüngen, Luxembourg-Kirchberg (1499) Rendez-vous à 12.15 précises dans l'entrée du Nouvel Hémicycle. Pour garer votre voiture, nous recommandons le parking des Trois Glands Visite guidée par Francis Delaporte, Président de la Cour administrative, Vice-président de la Cour constitutionnelle (Durée : environ 90 minutes) Un juriste liégeois - Armand Jamar est né à Liège le 18 avril 1870, voilà 150 ans. Il a fait ses études à Liège et fréquenté la faculté de droit, sur l’insistance de ses parents. Il y a obtenu le diplôme de docteur en droit avec distinction en 1894 et la qualité de candidat-notaire. Un peintre liégeois d’abord - Après avoir décroché ses diplômes, Armand Jamar n’a jamais pratiqué la profession juridique. Au contraire, il a demandé à pouvoir fréquenter l’académie des Beaux-Arts de Liège dès 1894 et est devenu artiste-peintre indépendant. Ses maîtres étaient Evariste Carpentier (né à Kuurne en 1846 – décédé à Liège en 1922), pour la peinture, et Adrien De Witte (Liège 1860-1935) pour le dessin. Si Carpentier l’a initié à une peinture luministe et naturaliste à la Bastien-Lepage, de Witte l’a amené à étudier les vieux maîtres et à partir chercher l’inspiration, notamment en Italie. Dans un premier stade, Armand Jamar peindra dans un style néo impressionniste luministe et suivra des exemples tels Eugène Boudin, Barthold Jongkind, Den Duyts, Gustave Vogels, Hippolyte Boulanger ou Jacob Israels. Il voyagera à travers la Belgique en Ardenne, en Campine et en Flandre, puis aux Pays-Bas, surtout en Zeelande et en Hollande du Nord, puis en France – Manche, Normandie, Bretagne, Provence, en Italie – surtout Venise – en Suisse, en Dalmatie et en Angleterre. Le peintre voyageur (1920-1929) - En 1919, il fera un aller-retour par Paquebot vers New York (novembre – décembre) puis à partir de 1920, étendra ses voyages vers le Sud en Espagne et en Algérie. Il passera maintes fois à Venise qui deviendra le lieu de prédilection de sa production. L’œuvre brugeois (1929-1942) : Le chemin vers l’Abstraction - A partir de 1929, il se nouera d’amitié avec le docteur Louis De Winter de Bruges qui deviendra son mécène et pour lequel il passera chaque semaine 2 à 3 jours dans la Venise du Nord. Sa production se doublera : une partie pour le grand public suivant une facture plus classique et une partie pour son mécène avec tendance à tourner vers l’Abstraction. Pour le mécène, il mettra en images les grands cycles – les chemins de Croix, Thyl Eulenspiegel, la Divine comédie de Dante, l’apocalypse et finalement la Création aboutissant le 15 août 1941 en sa vision de l’éternité. Le dernier cycle excelle par son Abstraction. La production d’Armand Jamar peut être placée sous les trois épithètes : jeux de lumière – quête d’équilibre et recherche continue de l’éternel. Une fin de carrière bruxelloise - En 1942, Armand Jamar a cessé d’oeuvrer à Bruges pour son mécène et va reprendre une production « normale » à partir de son atelier de Bruxelles. Il a peint jusqu’à sa mort le 10 décembre 1946 à Schaerbeek, il y a quelque 75 ans. Visuel : Armand Jamar - Autoportrait - 1946 Bärbel Aubert accueillera les Amis des Musées pour ce Midi de l'Art. TRES IMPORTANT : Nous vous rappelons que vous ne pouvez participer à une visite guidée qu’à condition d’être membre des Amis des Musées et d’avoir reçu une confirmation écrite de votre inscription à la visite. Cette confirmation vous parviendra 2 à 3 jours avant la visite.  Luxembourg Les amis des musées d'art et d'histoire Luxembourg info@amisdesmusees.lu Europe/Luxembourg public

Cour administrative du Grand-Duché de Luxembourg

Nouvel Hémicycle, 1, rue du Fort Thüngen, Luxembourg-Kirchberg (1499)

Rendez-vous à 12.15 précises dans l'entrée du Nouvel Hémicycle.

Pour garer votre voiture, nous recommandons le parking des Trois Glands

Visite guidée par Francis Delaporte, Président de la Cour administrative, Vice-président de la Cour constitutionnelle (Durée : environ 90 minutes)

Un juriste liégeois - Armand Jamar est né à Liège le 18 avril 1870, voilà 150 ans. Il a fait ses études à Liège et fréquenté la faculté de droit, sur l’insistance de ses parents. Il y a obtenu le diplôme de docteur en droit avec distinction en 1894 et la qualité de candidat-notaire.

Un peintre liégeois d’abord - Après avoir décroché ses diplômes, Armand Jamar n’a jamais pratiqué la profession juridique. Au contraire, il a demandé à pouvoir fréquenter l’académie des Beaux-Arts de Liège dès 1894 et est devenu artiste-peintre indépendant.

Ses maîtres étaient Evariste Carpentier (né à Kuurne en 1846 – décédé à Liège en 1922), pour la peinture, et Adrien De Witte (Liège 1860-1935) pour le dessin. Si Carpentier l’a initié à une peinture luministe et naturaliste à la Bastien-Lepage, de Witte l’a amené à étudier les vieux maîtres et à partir chercher l’inspiration, notamment en Italie.

Dans un premier stade, Armand Jamar peindra dans un style néo impressionniste luministe et suivra des exemples tels Eugène Boudin, Barthold Jongkind, Den Duyts, Gustave Vogels, Hippolyte Boulanger ou Jacob Israels. Il voyagera à travers la Belgique en Ardenne, en Campine et en Flandre, puis aux Pays-Bas, surtout en Zeelande et en Hollande du Nord, puis en France – Manche, Normandie, Bretagne, Provence, en Italie – surtout Venise – en Suisse, en Dalmatie et en Angleterre.

Le peintre voyageur (1920-1929) - En 1919, il fera un aller-retour par Paquebot vers New York (novembre – décembre) puis à partir de 1920, étendra ses voyages vers le Sud en Espagne et en Algérie. Il passera maintes fois à Venise qui deviendra le lieu de prédilection de sa production.

L’œuvre brugeois (1929-1942) : Le chemin vers l’Abstraction - A partir de 1929, il se nouera d’amitié avec le docteur Louis De Winter de Bruges qui deviendra son mécène et pour lequel il passera chaque semaine 2 à 3 jours dans la Venise du Nord. Sa production se doublera : une partie pour le grand public suivant une facture plus classique et une partie pour son mécène avec tendance à tourner vers l’Abstraction. Pour le mécène, il mettra en images les grands cycles – les chemins de Croix, Thyl Eulenspiegel, la Divine comédie de Dante, l’apocalypse et finalement la Création aboutissant le 15 août 1941 en sa vision de l’éternité. Le dernier cycle excelle par son Abstraction.

La production d’Armand Jamar peut être placée sous les trois épithètes : jeux de lumière – quête d’équilibre et recherche continue de l’éternel.

Une fin de carrière bruxelloise - En 1942, Armand Jamar a cessé d’oeuvrer à Bruges pour son mécène et va reprendre une production « normale » à partir de son atelier de Bruxelles. Il a peint jusqu’à sa mort le 10 décembre 1946 à Schaerbeek, il y a quelque 75 ans.

Visuel : Armand Jamar - Autoportrait - 1946

Bärbel Aubert accueillera les Amis des Musées pour ce Midi de l'Art.

TRES IMPORTANT : Nous vous rappelons que vous ne pouvez participer à une visite guidée qu’à condition d’être membre des Amis des Musées et d’avoir reçu une confirmation écrite de votre inscription à la visite. Cette confirmation vous parviendra 2 à 3 jours avant la visite. 

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